Des raisons de consulter

Perte de poids

Le souhait de perdre du poids est souvent le reflet d’une souffrance intérieure qui inclus une lutte envers soi-même et envers son image.
Traiter le poids sans traiter la cause en vient à tourner en rond (frustration, yoyo, pulsions alimentaires, lutte…)

La perte de poids, si elle semble permettre de se rapprocher d’un mieux être, est donc à envisager d’une façon multifactorielle et non en ne se souciant uniquement de l’alimentation.

Elle doit être fonctionnelle, se faire progressivement, durablement et surtout sans carences ni aucune frustration alimentaires, jusqu’à atteindre votre poids de forme. C’est à dire, celui qui vous est physiologiquement stable.
C’est pourquoi se concentrer sur votre propre comportement alimentaire en apprenant à entendre votre corps et accueillir vos émotions est favorable à votre réussite.

La perte de poids est très variable d’une personne à une autre et dépend, en plus de son comportement alimentaire, de plusieurs facteurs tels que le stress, le sommeil, la qualité alimentaire ou encore le microbiote intestinal.

Votre prise en charge, adaptée sur-mesure à vos besoins nutritionnels et difficultés comportementales, vous permettra de perdre du poids en gérant vos émotions et vos sensations alimentaires.

Votre éducation nutritionnelle et comportementale est la clé de votre réussite et de votre stabilisation pondérale.

Femme enceinte

Une alimentation variée et équilibrée ainsi qu’une activité physique quotidienne sont très importantes pour la santé. Tout au long de votre grossesse, une alimentation appropriée vous permet non seulement de couvrir vos besoins nutritionnels mais aussi ceux de votre bébé, et favorise sa croissance harmonieuse  : calcium, vitamine D, vitamine B9 …

Un bouleversement hormonal ainsi que des idées reçues peuvent engendrer des modifications des habitudes alimentaires comme par exemple manger pour deux. Cependant, il est judicieux d’apporter un équilibre alimentaire et une qualité à vos repas lors de cette période. Le but est de manger deux fois mieux et non pas deux fois plus, afin d’assurer une prise de poids progressive et harmonieuse.

Sportifs

L’alimentation est un facteur stratégique dans la vie d’un athlète de compétition. Elle joue un rôle évident dans l’amélioration des performances.
L’alimentation du sportif ne diffère guère de celle de tout le monde. Elle doit être surtout mieux composée, ingérée au moment adéquat et en plus grande quantité, en veillant à compenser les pertes en eau et en sels minéraux par la transpiration.

Une pesée avec impédancemètre est utile pour pouvoir voir l’évolution de son poids en terme de masse musculaire et de masse grasse.

Pathologies diverses

Diabète, cholestérol, troubles digestifs, intolérances alimentaires, tous ces termes qui vous font vous poser des questions sur le fait de vous alimenter sans aggraver les symptômes.

* Une alimentation équilibrée fait partie du traitement du diabète. Elle doit être adaptée à vos besoins et apporter des aliments variés. Certains d’entre eux sont à privilégier pour maintenir l’équilibre du diabète et prévenir au quotidien les maladies cardiovasculaires.

*Le cholestérol est un lipide présent dans l’organisme au niveau du foie, du cerveau et de la moelle épinière. Le cholestérol est fabriqué par l’organisme à près de 70%, le reste est apporté par l’alimentation. On le retrouve alors dans de nombreux aliments d’origine animale. Alors qu’un taux normal de cholestérol est vital pour l’organisme, celui-ci est souvent diabolisé à tort. Le cholestérol permet, entre autres, de synthétiser certaines hormones ainsi que la vitamine D. C’est aussi un constituant des membranes cellulaires. Tout est question d’équilibre.

*L’hypersensibilité est une réaction désagréable à certains aliments, on l’appelle aussi intolérance. Dans ce cas, l’ingestion d’un aliment particulier entraîne des symptômes spécifiques : nausées, diarrhées, ballonnements. L’allergie alimentaire est différente de l’intolérance et beaucoup plus rare. Le régime spécial intolérance alimentaire vise à repérer l’aliment déclencheur des symptômes via un protocole bien défini de manière à pouvoir le supprimer par la suite.

Ménopause

Vous vous sentez ballonnées, irritables, fatiguées ou vous avez l’impression d’avoir un gonflement abdominal ? Une alimentation équilibrée peut vous aider à diminuer les effets néfastes de cette période de transition (prise de poids, apparition de maladies cardio-vasculaires comme le cholestérol …) 

Enfants

A partir des goûts et des habitudes de l’enfant, j’établis un programme nutritionnel personnalisé strictement à base d’aliments qui lui permettra d’acquérir de bons comportements alimentaires, des repères de consommation ainsi qu’une connaissance de l’équilibre alimentaire. Ce programme comporte un plan alimentaire, des équivalences pour apprendre à diversifier son alimentation et des conseils pour le choix des aliments, les sorties et les repas à la cantine. Il permet également à l’enfant de se faire plaisir une fois par semaine sans culpabiliser.

Enfin, j’évalue son niveau d’activité physique et je souligne l’importance de la pratique régulière d’un sport modéré et à son goût. Lorsque l’enfant est réticent, je l’encourage à marcher le plus souvent possible, notamment en lui prêtant un podomètre qui lui servira à estimer le nombre de ses pas sur une journée. Lors du suivi, cette mesure permettra de comparer sa dépense énergétique avec ses apports alimentaires et de l’aider à augmenter progressivement son activité.

Bien sûr, les parents sont sollicités dans cette démarche, notamment en encourageant l’enfant dans la mise en place de cette activité physique (l’accompagner aussi souvent que possible) ainsi que dans le rééquilibrage alimentaire afin que l’enfant se sente soutenu (manger avec lui à heures fixes à table, ne pas le servir plusieurs fois…)

Par la suite, je revois régulièrement l’enfant, dans un premier temps tous les deux mois puis de façon plus espacée dès que l’objectif de stabilisation est atteint ou en cours de l’être, afin d’adapter la prise en charge aux besoins de l’enfant, répondre aux nouvelles interrogations et trouver ensemble des solutions aux éventuelles difficultés rencontrées.

Chirurgies bariatriques

Lorsque la diététique seule n’est plus efficace, la chirurgie peut être une solution. Il existe plusieurs techniques de chirurgie et les 3 plus courantes sont l’anneau gastrique, la sleeve et le Bypass,

La question de la chirurgie ne se pose que si l’obésité est installée depuis plusieurs années et si elle a résisté à un traitement conventionnel (diététique et activité physique) poursuivi au moins 6 mois. Avant toute intervention un avis diététique est nécessaire : un compte rendu de consultation(s) est alors adressé au chirurgien. Un suivi après l’opération est préférable. Son but  : 

– Permettre une ré alimentation progressive adaptée (quantité, texture)
– Prévenir les complications (digestives, carences, malaises…)
– Prévenir le risque de reprise de poids

TCA

Peu connus, les troubles du comportement alimentaire (TCA) sont trop souvent mal dépistés. Selon les statistiques, 5 à 6% de la population française serait atteinte de TCA. Dans la pratique, les chiffres sont beaucoup plus alarmants. Des études récentes menées par le Dr Déchelotte (Unité de Nutrition du CHU de Rouen) évaluent à 20% ces désordres (avec une fréquence plus élevée chez les étudiants : 22%). Ce sont donc plusieurs dizaines de milliers de patients qui sont concernés. Le plus souvent, on associe aux troubles des conduites alimentaires les notions d’anorexie mentale ou de boulimie. En réalité, les formes de TCA sont plus variées. L’anorexie mentale ne concerne que 10% des TCA. Il s’agit d’un surcontrôle du poids et de l’alimentation qui conduit à un amaigrissement, avec souvent des angoisses associées (peur de grossir, de vomir, d’étouffer, de manger un aliment toxique, malsain ou sans traçabilité…).

La boulimie (30% des TCA) s’apparente à une perte de contrôle de son alimentation caractérisée par des compulsions. La peur de grossir incite alors aux régimes successifs, à l’usage de laxatifs ou de diurétiques, aux vomissements provoqués ou aux jeûnes (des symptômes anorexiques et boulimiques associés peuvent également se manifester).

L’ hyperphagie  (ou BED : binge eating disorder) touche 10% des TCA est consiste en accès boulimiques mais qui sont non compensés (pas de comportements inappropriés visant à éviter la prise de poids). On estime que 70% des obésités sont liées à des hyperphagies.

Les  EDNOS (eating disorder not otherwise specified) sont les troubles les plus fréquemment observés et touchent 50% des TCA. Ce sont les « inclassables », les troubles atypiques, de forme mixte, qui ne présentent pas tous les symptômes d’une anorexie ou d’une boulimie, mais des symptômes diffus.

Enfin, et beaucoup plus rarement, certains TCA de forme particulière s’expriment : l’orthorexie  (besoin extrémiste d’une alimentation saine et planifiée), le pica  (ingestion de substances non digestes telles que la terre, la craie, le papier …), le mérycisme (régurgitations et remastications d’aliments) ou les  phobies alimentaires  (de se mettre à table, de manger des aliments d’une certaine couleur ou d’une certaine forme).

Quelle que soit la forme des symptômes, leur fréquence ou leur degré de gravité, une prise en charge et un accompagnement s’imposent. Ne laissez pas de place au doute.